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  1. Séance plénière des 5 et 6 juin 2014 Intervention de Marielle Cuvelier sur le rapport d’activité des services

    « Monsieur le Président, Monsieur le Directeur Général des Services,

    L’ensemble des élus du groupe Europe Ecologie Les Verts tient à saluer l’engagement des services dans l’élaboration de ce rapport. C’est une précieuse compilation des actions que notre institution met en œuvre, et un outil de communication pour les valoriser. Il est toujours important d’avoir un regard factuel des services sur les politiques votées par l’assemblée régionale.

    Comme nous avons pu le voir lors de l’examen du compte administratif ce matin, malgré les contraintes budgétaires, la Région a réussi a gardé une capacité à faire avec une bonne capacité d’investissement et des bonnes politiques avec les moyens de leur ambition.

    Notre capacité à faire c’est du quantitatif et du qualitatif : le rapport d’activités des services donne lecture du haut niveau de qualité des politiques exécutées par les services. Nous pouvons apprécier réellement l’effort de présentation pédagogique de ce beau document tant sur la forme que sur le fond

    Sur la forme d’ensemble, au delà du caractère très soigné de la mise en page, la nouvelle structuration donne au rapport d’activité des services une dimension transversale et qualitative  avec « les chiffres clé » et les « brèves de région ». Nous pouvons aussi souligner l’intérêt de formuler les titres et sous titres en verbes d’action (plutôt qu’en intitulé de politiques ou de domaines). Ca n’a l’air de rien, mais c’est ça aussi « partir des finalités » et donc se rapprocher de la logique de la Transformation Ecologique et Sociale régionale (TESR).

    Ce haut niveau de qualité se retrouve également sur le fond avec les 9 grandes réalisations avec notamment l’égalité femmes-hommes, les plateformes pour l’emploi, la transition énergétique ou encore le parlement du savoir et le Louvre Lens puis les deux parties l’une sur la lutte contre la crise et l’autre sur l’adaptation de l’administration régionale. Cela montre bien l’engagement régional vers un modèle de développement durable transversal.

    Certaines politiques nous apportent de vrais éléments de satisfaction : Ce sont les politiques qui sont au cœur des préoccupations écolo : exemple des éco-mobilités dont nous avions demandé en séance l’année dernière qu’elles soient mieux mises en valeur dans le rapport d’activité et qui trouvent aujourd’hui toute leur place (vélo, schéma électrique, plateformes multimodales). Elles montent en puissance avec la troisième révolution industrielle comme l’a montré le colloque sur les nouveaux modèles de mobilité durable et d’écomobilité organisé le 28 mars 2013 au Conseil régional (covoiturage etc..) et devront donc être encore mieux mises en valeur à l’avenir. Ce sont également les politiques qui s’intègrent dans la culture de l’administration : la TESR, l’instance régionale de débat public, les forums d’acteurs… La mise en valeur des activités « fonctionnelles » est également importante et permet de saluer le travail de tous les personnels de la Région.

    Nous espérons que l’année prochaine la politique de Recherche sera plus largement mise en valeur. Elle va en effet bien au-delà du projet EGID ((European Genomic Institute for Diabets) en particulier à travers les innovations développées dans la relation entre sciences et société. A ce titre, on peut regretter qu’aucune mention ne soit faite du programme Chercheurs Citoyens.

    Enfin, ce rapport d’activités démontre toute la légitimité de l’action publique régionale. L’acte III de la Décentralisation et la nouvelle organisation territoriale en préparation doit nous permettre de préserver notre clause de compétence générale tout en nous redonnant des marges financières. Il n’est pas acceptable que nous n’ayons plus d’autonomie fiscale. C’est le sens de la motion d’urgence que nous avons déposé et dont nous discuterons cet après-midi.

    Monsieur le Président, Monsieur le DGS, le groupe Europe Ecologie Les Verts encourage l’ensemble des services à poursuivre le travail d’amélioration continue des modes de pilotage de l’action publique en amplifiant la transversalité et le mode projet qui permettent une plus grande cohérence et une plus grande efficacité. Les avancées présentes de ce nouveau rapport d’activités des services nous permettent de formuler ces encouragements avec sérénité et confiance. Toutes ces politiques sont portées sur le terrain par des femmes et des hommes d’exception, nous tenons à nouveau à les féliciter et à les remercier pour leur engagement.

    Je vous remercie. »

  2. Séance plénière des 5 et 6 juin 2014 Intervention sur le compte administratif 2013 par Michel Hecquet

     

    Monsieur le Président, Chers collègues,

    Tout d’abord, je tiens à remercier, au nom de notre groupe, les services de la Région pour leur nouvelle présentation du compte administratif : elle est claire, elle est pédagogique, elle montre bien les évolutions au cours du temps des principaux indicateurs d’équilibre de notre institution. Il s’agit donc d’un bon document, qui permet une analyse efficace de notre situation financière.

    Sur le fond, on peut accorder les mêmes mérites aux services qui, dans un contexte national difficile, ont eu -cette année encore- une gestion maîtrisée des finances de notre institution.

    Cela fait maintenant plusieurs années que la crise économique sévit et qu’elle rend la réalisation et l’exécution du budget particulièrement difficile. Mais cette fois, le contexte est inédit : les recettes de fonctionnement sont en baisse, de moins de 1%, mais en baisse quand même. Il faut donc faire avec le peu de dynamisme de nos recettes, avec notre dépendance (quasi)-totale aux dotations d’Etat, qui seront-elles-mêmes l’objet de nouvelles économies : « 10 milliards d’euros de baisses supplémentaires entre 2015 et 2017 » à retirer du budget des collectivités d’après le discours de politique générale de Manuel Valls du 8 avril 2014 à l’Assemblée nationale.

    Cela fait donc beaucoup de boulets au pied quand on croit, comme le groupe Europe Ecologie, aux vertus de l’action publique en période de crise, pour protéger les secteurs les plus vulnérables (l’associatif en tête) et relancer l’économie globale de notre région.

    Pour sortir du contexte national et revenir au compte administratif 2013 :

    1. je le disais tout à l’heure, le groupe Europe Ecologie constate une bonne gestion financière de la Région (un fonctionnement pratiquement maitrisé et un investissement soutenu bien qu’en baisse de 4,4% par rapport à l’année précédente) ;

    2. les dépenses des politiques régionales sont stables, en légère hausse même, et montrent, en investissement, un taux d’exécution, de 87,3%, semblable à celui de 2012 (nous avons donc su maintenir notre niveau d’intervention malgré l’infléchissement historique sur nos recettes) ;

    3. cependant, quelques chiffres nous commandent de rester vigilants :

    –         La forte diminution de notre épargne brute est préoccupante même si elle reste dans une moyenne acceptable (de 20,3% des recettes de fonctionnement). Prenons tout de même l’évolution de ce ratio comme un véritable « signal d’alerte » car ce ratio est le produit direct de nos recettes de fonctionnement (dont la baisse est annoncée) et de nos dépenses (qui demeurent dynamiques) ;

    –         Autre élément de préoccupation : l’encours de la dette se détériore, comme le souligne l’analyse des services. La capacité de désendettement augmente pour s’établir à 6,3 ans, un niveau deux fois supérieur à la moyenne des autres régions. Du fait de la crise, la CVAE ne répond que partiellement au rôle qu’elle devait jouer et ceci malgré l’effet de péréquation dont notre région profite.

    En conclusion,

    1. Le groupe Europe Ecologie rappelle que, face à la crise économique qui frappe durement notre région, l’investissement en général et plus particulièrement celui apporté à la transition de note économie est un facteur important pour le soutien apporté à l’activité économique en Nord – Pas de Calais.

    2. Il faut également garder une capacité d’intervention sur les budgets associatifs, dont dépendent de nombreux emplois et dont la vocation le plus souvent sociale, environnementale, citoyenne et culturelle est notre dernier rempart contre le désespoir qui sévit au sein de notre région.

    3. Enfin, il faut soutenir les investissements durables dans les transports, les projets de renouvellement urbain, l’immobilier universitaire et lycéen, investir en conservant comme fil conducteur la TESR.

    Nous savons tous que les budgets des années à venir seront de plus en plus contraints, il faut donc veiller à ce que les investissements de la Région soient judicieux et pertinents.

    Le groupe Europe Ecologie votera favorablement ce compte administratif 2013.

  3. Les rencontres de l’égalité femmes hommes

    Le 8 mars 2001 la Région Nord – Pas de Calais signait par la main de Majdouline Sbaï, Vice Présidente en charge de la citoyenneté, des relations internationales et de la coopération décentralisée, la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Dans la suite de cette adhésion, le Conseil régional organise le mardi 17 juin les Rencontres de l’égalité femmes hommes.

    Elles réuniront les élus, les professionnels, les membres des réseaux et associations qui agissent au quotidien pour l’égalité et qui ont signé la charte précitée. Egalement présents, des experts et des professionnels ainsi que la ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports, Najat Vallaud – Belkacem.

    Il y sera question de nombreux sujets : les stéréotypes qui ont la vie dure… les préjugés, le problème de l’égalité professionnelle, les médias et le sexisme, la formation comme levier pour l’égalité etc…

    La journée se déroulera au siège du Conseil régional, 151 avenue du Président Hoover à Lille. De 8 h 30 à 17 h.

    Informations et inscriptions sur le site du Conseil régional

  4. 3ème forum de la démocratie participative en Région Nord – Pas de Calais vendredi 23 mai

    Myriam Cau,  Vice-Présidente : développement durable, démocratie participative et évaluation vous invite à participer au troisième forum régional de la démocratie participative « Coopérer et construire une culture commune de la démocratie participative en Région Nord-Pas de Calais ».

    Rendez-vous le Vendredi 23 mai 2014  de 9 h à 17 h 30

    au Nouveau Siècle, place Mendes France à Lille.

    Cette journée sera l’occasion de faire le point sur l’action régionale depuis le début de ce mandat.

    Myriam Cau : « Une occasion de se faire une idée du chemin parcouru et d’imaginer les étapes à venir, une opportunité de rencontrer une grande diversité de militants de la citoyenneté et de la participation, un moment qui se veut également festif et culturel, puisque nous explorons avec ce forum l’idée que la Culture aussi est une voie inédite pour la participation et l’expression des citoyens… »

     

     

  5. Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? Les débats territoriaux sont lancés

    Hier 22 avril 2014 la date donnait le ton : c’était la journée internationale de la terre nourricière. Et c’était également le premier des 5 forums territoriaux organisés dans le cadre du débat public initié par le Conseil régional sur le thème de l’alimentation.

    L’organisation est à l’initiative de Myriam Cau vice-présidente «Développement durable, démocratie participative et évaluation» et Jean-Louis Robillard vice-président  «alimentation, régionalisation de l’agriculture et ruralité».

    La « petite » commune du Quesnoy (5 000 habitants) a fait très fort et rassemblé une centaine de personnes dans la salle du Centre Lowendal. Le thème de ce premier forum : circuits courts et longs, emploi, gaspillage.
    Le territoire de l’Avesnois a permis d’avoir une approche territoriale des enjeux de l’alimentation.

    Jean-Baptiste Traversac, ingénieur de recherche à l’INRA-AgroParisTech a lancé le débat avec quelques rappels concernant notre alimentation actuelle : une sécurité sanitaire satisfaisante, des besoins quantitatifs globalement plus que comblés, l’impact des produits phytosanitaires sur la santé des mangeurs et surtout d’après lui sur les professionnels qui les utilisent (ce qui a provoqué des réactions dans la salle.), leur impact sur l’environnement et notamment la pollution des eaux dans certains endroits, la non auto-suffisance des territoires etc.

    Les questions qui découlent de ces observations sont les suivantes :

    1-  Quelle réinscription de l’agriculture dans un espace local ? La problématique est de reconnecter les mangeurs et les producteurs, c’est-à-dire les consommateurs avec les agriculteurs car ils se sont éloignés avec l’intensification de l’agriculture depuis les années 60 / 70.

    2- La revalorisation sociale de l’agriculteur. Il n’est pas simplement un « collecteur » de prime PAC. Il est nécessaire que le consommateur sache combien il est difficile de produire et que l’agriculteur fait un métier dur et complexe.

    3- L’agriculture locale a besoin d’être remise sur le devant de la scène. Les agriculteurs on besoin d’échanger sur le plan social, technique et économique. Pour cela ils ont besoin de réseaux.

    4- Encore trop souvent et violemment s’opposent le système de production dominant de l’agriculture conventionnelle et la production bio à moins grande échelle. Alors que pour avancer, l’opposition des deux systèmes devrait laisser place à l’innovation donc chacun peut faire preuve.

    Bref : il est utile de rediscuter au plan local pour redonner du sens et une identité à la production et à la consommation.

     

    logo
    Hier soir dans la salle les interventions ont souligné les souhaits et les préoccupations des mangeurs, des agriculteurs, des artisans et des restaurateurs.
    Ces éléments permettront de travailler sur le schéma de gouvernance alimentaire à mettre en place dans le Nord – Pas de Calais.

    Les propos tenus hier soir sont regroupés en différents thèmes :

    LA SANTE

    Il est clair que le consommateur s’inquiète de sa santé et des effets des produits phytosanitaires dans les assiettes et dans l’environnement. Sur ce point les agriculteurs -qui sont formés sur ce sujet- affirment que l’utilisation des produits chimiques n’est plus systématique comme elle a pu l’être. Le souci se pose néanmoins sur la pollution des eaux. Autre inquiétude : le développement de l’obésité dans notre région ainsi que le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Nos habitudes alimentaires sont déviées par l’abondance des propositions. Il faut réapprendre à bien manger et éduquer les jeunes. La restauration scolaire (introduction de produits bio) et l’information qui peut être donnée dans ce cadre sont des questions à prendre en compte.

     

    LOGISTIQUE ET VENTE

    Tout ne passera pas par les AMAP. Il existe depuis toujours la vente directe, le regroupement de plusieurs agriculteurs dans un même point de vente. Ces modes de distribution correspondent au souci actuel de créer du lien entre consommateur et producteur. Une relation de confiance s’instaure et l’agriculteur peut faire prendre conscience de la difficulté de son métier. Le local répond aussi aux questions de pollution causées par le transport (diesel, GES.). Il faut bien entendu dans ce cadre que le producteur soit payé pour le service rendu, ce qui n’est pas encore forcément le cas.

    N’oublions pas dans ce chapitre, les artisans – distributeurs. Ils s’approvisionnent souvent localement et créent des emplois non délocalisables (Commerce de proximité). Sans oublier leur savoir faire de transformateur qu’ils ne demandent qu’à transmettre aux générations futures.

    D’où la nécessité de travailler à l’organisation de filières complètes : du producteur au consommateur. Il pourrait être intéressant de créer des plateformes logistiques d’approvisionnement sur chaque grand territoire (Notamment pour la restauration scolaire)

    salle fond

     

    LES PRIX

    La part de l’alimentation dans le budget des ménages est de 11% et elle a beaucoup  diminué avec les années. C’est cependant toujurs le consommateur  qui «vote» avec son caddy ou son panier. C’est lui qui décide du contenu de son assiette et devient soupçonneux envers les grandes surfaces et les intermédiaires (cf les crises alimentaires).
    C’est le mangeur qui dans l’absolu veut manger bon, local, au juste de prix. Mais est-il prêt à payer le « juste» prix alors que le supermarché du coin lui propose des prix défiants toute concurrence ?
    Il est nécessaire qu’il soit mieux informé, du contenu, de la provenance, du travail du producteur. Tous ces éléments entrent en ligne de compte pour déterminer un prix de vente qui rémunère justement l’agriculteur.
    Evoquons rapidement la PAC en cours de renégociation. Elle a permis jusqu’ici de produire en masse et c’était nécessaire pour nourrir tout le monde à des prix raisonnables, mais aujourd’hui il faut évoluer et se pose le problème des primes à l’hectare qui défavorisent les petites surfaces agricoles. L’agriculture doit redevenir plus humaine !

     

    AGRICULTURE CONVENTIONNELLE CONTRE AGRICULTURE BIO

    N’est-il pas temps de dépasser ce clivage ? Tous les agriculteurs sont des «créateurs de richesse» et dans le Nord – Pas de Calais l’agriculture  est le premier employeur régional.

    Pourquoi continuer à s’opposer alors que l’agriculture a besoin de s’organiser en filières, de se fédérer pour mieux travailler et mieux faire connaître la qualité du travail. Et plutôt que l’opposition c’est l’innovation qui fera avancer les choses, et dans ce domaine chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.

    smiley

     

    LE FONCIER AGRICOLE

    Notre région est une « spécialiste » de l’artificialisation des terres. Chacun veut maison et jardin, les ZAC se multiplient. La régulation ne se fait pas correctement et certains remettent en cause le rôle de la SAFER et de la commission préfectorale. Il est nécessaire de gérer le foncier dans une logique d’installation  des (jeunes) agriculteurs (voir le PRTCA Plan Régional de Création et de  Transmission en  Agriculture). Sans oublier que c’est l’agriculture qui détermine notre environnement et les paysages qui nous entourent.

     

    MIAM !

    Le goût ? C’est une préoccupation importante. Forcément avec les produits locaux qui ne voyagent pas on retrouve la qualité dans son assiette.
    Le mot de la fin pour l’Association Les Sens du Goût du Quesnoy et son représentant Antoine Demailly : «Plus on connait son produit, plus on a de plaisir à le manger. Plus il connait son agriculteur, plus le mangeur est intéressé par ce qu’il mange».
    Cette association soutient un projet de création d’une maison de l’alimentation en Avesnois et organise régulièrement des ateliers et des activités autour de la cuisine et de l’alimentation pour grands et petits.

     

    Ils ont participé au débat :

    chantalChantal,  agricultrice et adhérente de la Confédération Paysanne

    « Consulter la population  c’est vraiment très intéressant car on peut en ressortir des demandes, des attentes des consommateurs… le plus difficile est de les faire venir… »

    « Avec mon mari nous faisons la promotion d’une petite agriculture familiale et qui procure du travail. Nous voulons continuer à garder des campagnes vivantes et que des familles puissent vivre de l’agriculture.»

     

    laurent bisLaurent, citoyen et adhérent de Terre de Liens

    « On a la chance d’avoir des produits de qualité en Avesnois sur des circuits courts… »

    « Le débat entre les agriculteurs conventionnels et les agriculteurs bio est assez clivant. Mais il faut en passer par là : c’est une question de fond, de société… Aujourd’hui la majorité des gens ne cherchent pas ailleurs ce qu’ils trouvent au supermarché à un prix intéressant ; il faut communiquer davantage sur la qualité des produits et sur les impacts sur notre santé. Est-ce que beaucoup seraient prêts à faire une démarche citoyenne pour une bonne alimentation ? »

    veronique bis

    Véronique, citoyenne adhérente de l’association « Les sens du Goût »

    « Je milite pour une alimentation saine et plaisir. J’essaie de trouver sur ma région une alimentation locale et de qualité »

    « Je trouve qu’il faut soutenir les agriculteurs qui font de la qualité ainsi que les commerçants qui vendent de la qualité. J’ai un côté écologiste et j’ai l’impression que notre région a besoin d’aller vers cela,  parce qu’elle a déjà été bien touchée par l’industrialisation et la pollution des sols et que je pense ça fait partie de son avenir »

     

    Les débats continuent :

    CALAIS – Jeudi 24 avril de 18h à 21h au Channel 
    LILLE – Mardi 6 mai la Gare Saint Sauveur de 18 h à 21 h
    ARRAS – Mercredi 14 mai à la Cité nature de 18 h à 21 h
    LOOS-EN-GOHELLE – Mardi 20 mai à Culture Commune de 18 h à 21 h
     
    La restitution aura lieu le 27 juin prochain.
     
    Le débat se prolonge sur internet   
    Des infos sur le lancement du débat public sur l’alimentation
     
    Plus d’infos sur l’instance régionale de débat public 

  6. « Vers l’égalité des territoires » 41ème rencontre du Nouveau Siècle

    La prochaine conférence aura lieu le mardi 15 avril à 18h30 au siège de Région – 151 Boulevard Hoover à Lille.
    Par définition les territoires sont inégaux et les inégalités territoriales affectent les citoyens et provoquent entre eux une fracture économique, sociale et environnementale. Lorsqu’on évoque le souhait d’une plus importante égalité des territoires, les questions sont nombreuses :
    Est-il légitime de vouloir progresser vers l’égalité territoriale en France ?
    Est-ce une priorité compte tenu du développement de nouvelles inégalités territoriales, et de la crise qui traverse aujourd’hui certains territoires ?
    Est-ce réaliste de vouloir construire cette nouvelle justice territoriale ? Disposons-nous pour cela du bon imaginaire territorial ? Des bonnes institutions ? Des bons instruments ?
    Toutes ces questions seront débattues avec Eloi Laurent, macro-économiste de formation dont les travaux portent sur la soutenabilité environnementale et le bien-être individuel et social. Il a notamment coordonné le rapport « Vers l’égalité des territoires » remis à Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du Logement dans le gouvernement Ayrault.
    Eloi Laurent enseigne à Sciences Po, Stanford University et au Collège des hautes études européennes. Il est chercheur invité au Centre d’Etudes européennes de l’Université d’Harvard et professeur invité au Harvard College (science de l’environnement et politique publique).

    Myriam Cau, Vice-présidente du Conseil régional en charge du développement durable, de la démocratie participative et de l’évaluation participera à cette rencontre.

    Plus d’infos sur le site de la Région

  7. Journée nationale vendredi 11 avril – Arbres et arbustes champêtres : Les acteurs d’une filière se mobilisent…

    Environnementale et également économique : c’est une nouvelle filière à construire : elle concerne les arbres et arbustes champêtres utilisés dans les projets d’aménagement paysagers des infrastructures de transports et des collectivités, de création et restauration de corridors écologiques des trames vertes et bleues, ou encore de requalification d’espaces à renaturer.

    L’objectif est d’organiser une traçabilité pour ces arbres et arbustes, d’obtenir des semences et des produits de qualité… L’organisation de cette filière participera au développement économique des territoires : origines locales, développement des emplois et formation aux différents savoir faire.

    Cette journée organisée par AFAC – Agroforesteries, Les Espaces Naturels Régionaux et la Région, se déroulera le vendredi 11 avril au Siège du Conseil régional, 151 avenue du Président Hoover à Lille, de 9 h à 17 h.

    Ici, le programme et les inscriptions en ligne

     

  8. Gaz de couche. Non merci !

    Le Collectif Houille – Ouille – Ouille 59 / 62, organise une manifestation contre l’exploration et l’exploitation des gaz de couche et de shiste… Contre la pollution des nappes phréatiques. Contre les affaissements de terrain… Contre la pollution sonore et visuelle…

    Dimanche 13 avril à 14 heures, La Croix de Grès – Divion

    Plus d’infos et d’autres rendez-vous sur le site du collectif :  http://houille-ouille-ouille-5962.com/actions-communiques.html

  9. L’Instance Régionale de Débat Public : questions à Myriam Cau

     

    L’Instance Régionale de Débat Public (IRDP) est un dispositif régional créé en mars 2012. C’est Myriam Cau, vice-présidente « développement durable, démocratie participative et évaluation »  qui est à l’origine de cette organisation unique en France au niveau régional.

    Cette instance de concertation ne prend pas de décision : les débats sont des temps de partage et d’échanges d’informations, de souhaits, de réflexions qui qualifient et éclairent les participants. Après une restitution finale des débats, l’objectif final est d’aider les politiques à faire les bons choix.

     

    Comment s’organisent les débats ?

    « La première possibilité ce sont des débats régionaux demandés par la Région et qui concernent les politiques ou des enjeux régionaux : des projets d’aménagements ou des travaux (à condition que la somme nécessaire au projet soit en dessous du montant qui nécessite de faire appel à la Commission Nationale de Débat Public –  CNDP).

    La nouveauté c’est la possibilité d’organiser également des débats plus sociétaux alors que la Commission Nationale du Débat Public ne s’intéresse qu’à des projets d’aménagement ou d’équipements.

    La deuxième alternative est pour les acteurs extérieurs de saisir la Région : collectivités locales, acteurs institutionnels voire associatifs. Ceux-ci peuvent demander l’organisation sur des débats d’enjeu infra régional et sur des sujets qui ne sont pas du ressort de la Région. Dans ce cas l’Instance Régionale de Débat Public apporte une assistance technique et opérationnelle, pour permettre que ce débat ait lieu avec toute la rigueur que l’on attend de la notion de débat public au sens de la CNDP ».

     

    Des débats… sur quels thèmes ?

    « Les thématiques sont extrêmement diverses.

    Nous avons déjà traité des usages du numérique dans l’agglomération de Saint-Omer. Actuellement un grand débat régional sur l’alimentation est en cours depuis mars. C’est un sujet qui touche à la fois le social, l’environnemental et qui est par essence un débat de société avec des implications économiques très fortes.

    Nous envisageons de mener ensuite un débat qui sera davantage de stratégie territoriale à propos de la création de nouvelles intercommunalités, suite à la dernière refonte de la carte des intercommunalités ».

     

    Que représente la réussite de la mise en place de l’Instance Régionale de Débat Public ?

    « Cela représente une exigence forte que la Région soit capable de porter des débats publics de grande ampleur avec une extrême rigueur dans l’association de tous les acteurs. Chacun peut s’exprimer soit par des moyens numériques, par des moyens écrits soit en participant à des échanges de toutes formes : des séances plénières d’information, des séances de travail plus participatives…

    L’organisation doit afficher de la rigueur, du recul, la garantie de neutralité et la garantie d’accès à toute l’information et à toute l’expertise.

    C’est une démarche de qualité unique en son genre, portée par une région. Et  un élément de plus dans une politique régionale de démocratie participative.

    Cela permet de poser dans l’espace public des sujets qui sont des enjeux politiques ; chacun peut donc à la fois s’acculturer, se qualifier et apporter un éclairage qui va permettre aux élus ou décideurs de prendre les meilleures décisions possibles ».

     

    Débat public sur l'alimentation au Quesnoy le 22 avril 2014

    Débat public sur l’alimentation au Quesnoy le 22 avril 2014

    Quels retours sur cette expérience ?

    «Nous aurons davantage d’éléments bientôt avec les conclusions finales du débat public de Saint-Omer. Mais déjà sur la démarche de débat en elle-même, on sait qu’elle est extrêmement bien perçue. Beaucoup de citoyens de territoires ruraux ou de l’agglomération de Saint-Omer ont été extrêmement contents d’être consultés, satisfaits qu’on leur fournisse des informations et qu’ils puissent prendre le temps de formuler un avis en étant éclairés. Souvent dans les territoires non métropolitains les habitants se sentent éloignés des réflexions et des prises de décisions. Le débat public rapproche les citoyens des institutions.

    Si on prend l’exemple du débat sur le numérique à Saint-Omer je constate que les participants proposent des choses de bon sens et pragmatiques ».

     

    Le débat public régional fera-t-il des petits ?

    « Si notre démarche est probante j’espère qu’elle donnera l’envie à d’autres régions de se lancer.

    La CNDP elle-même réfléchit à l’évolution de son fonctionnement.  Elle utilise très souvent la formule des séances plénières d’information et quelle que soit la qualité des débats, je pense que cette forme d’exercice arrive un peu à épuisement et qu’il faut diversifier les formes et les modes pour aller chercher la parole de tous les citoyens. Peut-être que l’on amènera une forme de biodiversité dans la façon de construire des débats publics ; cela peut à la fois donner des idées à la Commission Nationale et si notre expérience fonctionne en région Nord – Pas de Calais, d’abord elle pourrait être mutualisée avec d’autres acteurs institutionnels régionaux et donner envie ailleurs… (Des débats existent dans d’autres régions mais  pas forcément avec l’étiquette Instance Régionale de Débat Public).

    Ici dans le Nord – Pas de Calais nous envisageons de construire un dispositif au long cours et pourquoi ne pas imaginer qu’à terme ce dispositif puisse s’autonomiser ».

     

    Plus d’infos sur le site de la Région

  10. Lancement du Débat public régional sur l’Alimentation 🗓

    Et demain, qu’est-ce qu’on mange ?

    Le vendredi 14 mars 2014 était lancé au siège de Région le premier débat public régional sur l’alimentation. Ce débat, qui est une première régionale, a pour objectif d’enrichir la politique publique de l’Alimentation par le biais de la démocratie participative .
    C’est pour cela que le lancement de ce débat a été présenté par le binôme Myriam Cau, Vice- Présidente en charge du Développement durable, de la Démocratie participative et de l’Evaluation et Jean-Louis Robillard, Vice-Président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité.

    L’objectif de ce Débat qui se déroulera sur 4 mois est de co-constuire une politique régionale de l’alimentation qui réponde aux besoins alimentaires des 4 millions d’habitants du Nord – Pas de Calais : une alimentation disponible à proximité, à un prix accessible, culturellement acceptable, sanitairement et nutritionnellement satisfaisante. Cette politique devra également prendre compte l’environnement actuel : augmentation du prix des transports, problèmes de santé engendrés par une nourriture trop riche, précarité, gaspillage, etc…

    La démarche de concertation des parties prenantes a été engagée en octobre 2012. Depuis, plusieurs rencontres ont eu lieu, y compris dans les territoires, pour que chacun des acteurs (consommateurs, agriculteurs, associations, transformateurs, acteurs de la restauration collective et privée… ) puisse exprimer ses soucis de qualités, ses contraintes, ses besoins et envies…

    Une ambiance électrique

    Il était donc normal de s’attendre à un débat animé autour de cette question qui nous intéresse tous au plus au point : « Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? »

    Cependant, dès le début de la réunion, la tension était plus que palpable sous l’impulsion d’agriculteurs mobilisés depuis le midi sur le parvis du Conseil régional pour pour faire valoir leur vision de l’agriculture au slogan de « Laissez-nous travailler! ». Revêtus de leur blouson FNSEA, il étaient massivement mobilisés pour répondre selon eux à la vision évoquée dans un article de presse évoquant « la fin d’un système agricole… ».

    Après des prises de parole quelque peu agressives, le débat a repris sa tonalité d’échange et d’écoute : il a pour but de rassembler des avis convergents ou non, des questionnements, des remarques… afin d’éclairer les différentes problématiques. Le débat public ne décide pas, il enrichit le regard du Conseil régional et de tous les acteurs rassemblés en recueillant des éléments de construction d’une politique publique régionale durable de l’alimentation.

    GouvAlimentaire-© Jean-Luc CORNU_MG_8375 C1Près de 400 personnes étaient mobilisés et de nombreux intervenants ont souligné leur satisfaction de voir organiser un débat public permettant à tous de s’exprimer sur un sujet majeur tel que l’Alimentation.Dans la salle de nombreux sujets ont été évoqués : circuits courts, cantines scolaires, produits bio, artisanat, filières agricoles, exportations, marchés publics, normes, épiceries solidaires, crises sanitaires…

    Cinq forums de débat sont prévus sur le territoire dans les mois qui viennent et donneront lieu à une restitution le 27 juin. Ces forums territoriaux sont les suivants :

    LE QUESNOY – Mardi 22 avril de 18h à 21h au centre Lowendal
    CALAIS – Jeudi 24 avril de 18h à 21h au Channel 
    LILLE – Mardi 6 mai la Gare Saint Sauveur de 18 h à 21 h
    ARRAS – Mercredi 14 mai à la Cité nature de 18 h à 21 h
    LOOS-EN-GOHELLE – Mardi 20 mai à Culture Commune de 18 h à 21 h

     

    L’ensemble des informations relatives au Débat public sont disponibles sur une plateforme participative dédiée sur laquelle il est possible de suivre le débat et d’y contribuer : http://www.participons.net

    JL Robillard - Débat public Alimentation« Nous souhaitons que ce débat permette à chacun d’apporter sa contribution, de se sentir co-responsable de la manière dont nous décidons des modes de production – transformation – distribution et consommation qui permettent à tous d’accéder à une alimentation de qualité. Nous avons la conviction que c’est ensemble que nous pouvons contribuer à un développement équilibré du territoire régional et redonner maîtrise et autonomie aux acteurs du système alimentaire. »  Jean-Louis Robillard

     

     

    Le Débat public était dans la presse :

    La Voix du Nord : « Lancement chahuté du premier grand débat sur l’alimentation »

    La Gazette des Communes : « Les Ch’tis mettent leur alimentation sur la table »

     

  11. Premier débat public régional sur l’alimentation

    Depuis plus d’un an les acteurs du système alimentaire ont engagé une démarche de concertation sous l’égide de deux vice présidents EELV Myriam Cau (développement durable, démocratie participative et évaluation) et Jean-Louis Robillard (Alimentation, Régionalisation de l’Agriculture,  Ruralité).

    Suite à ces travaux, sera lancé le vendredi 14 mars le premier débat public régional sur l’alimentation.

    Afin de construire la future politique régionale en matière d’alimentation le Conseil régional a fait le choix de recueillir l’avis des personnes concernées,  en l’occurrence chacun d’entre nous !

    Les modalités de mise en œuvre du débat public qui se déroulera jusqu’au mois de juillet, seront présentées lors de ce rendez-vous, le vendredi 14 mars 2014  de 13 h 30 à 17 h 30 au siège de Région, 151 avenue du Président Hoover à Lille. 

    Merci de confirmer votre présence par mail : gouvernancealimentaire@nordpasdecalais.fr

     

     

  12. Réunion publique sur le gaz de houille à Divion ce soir

    Pour réaffirmer la position EELV sur l’exploitation du gaz de houille, Emmanuel Cau, vice-président Aménagement du territoire, Environnement, Plan climat, participera à la réunion publique organisée ce soir à Divion.

    Seront  présents les responsables de Gazonor et EGL. Ainsi que le Collectif houille-ouille-ouille.

    Les élus écologistes du Conseil régional ont décidé ont quitté la mission d’enquête fin janvier : « Nous quittons cette mission d’enquête qui est un contresens historique, nous ne cautionnons ni la méthode ni le contenu »

    La réunion a lieu à 18 h 30 à la salle des fêtes du centre, 12 rue Louis Pasteur à Divion. Venez nombreux !

     

  13. Séance Plénière du 14 février 2014 : interventions de Patrick Tillie

    Intervention de Patrick Tille concernant le voeu du FN au sujet des prélèvements obligatoires :

    « Je vois que Madame Le Pen, qui arrive à 17 heures, trouble la cérémonie, puisqu’elle ne supporte pas que l’on ne soit pas d’accord avec elle. Evidemment, nous sommes en France, nous avons dans notre pays un modèle social, nous avons des services publics, nous avons une politique familiale, et donc pour qu’il y ait des prélèvements obligatoires, il faut qu’il y ait des conséquences, et les conséquences ce sont toutes celles qui portent sur les services publics.

    La France est riche, il y a deux choses qui ne vont pas pour le Front National, c’est un, l’ouverture des frontières, donc les étrangers, « moi j’aime pas les étrangers », et les charges qui pèsent sur les entreprises.

    Je pense aux 145 000 salariés qui travaillent en Suisse, qui vient de voter la baisse de l’immigration. Là où elle a voté, les cantons en Suisse qui ont voté pour la baisse de l’immigration sont ceux où il n’y a pas de travailleurs étrangers, et il y a 145 000 Français qui travaillent, 20 % d’Allemands, 23 % d’Italiens, par conséquent il y a 1,4 million de Français qui travaillent à l’étranger, par conséquent nous considérons, nous au contraire bien sûr, que c’est une richesse pour notre pays.

    Vouloir affirmer de façon purement gratuite qu’il suffit de se baisser les charges pour retrouver une compétitivité pour les entreprises, c’est un raisonnement primaire que nous ne suivrons pas. Evidemment, nous voterons contre. »

    Le voeu n’a pas été adopté.

    Intervention de Patrick Tille concernant un voeu du Front de Gauche au sujet du pacte de responsabilité :

    « Monsieur le Président, le voeu du Front de Gauche, Communiste et Unitaire est une déclaration de politique générale plutôt, qui anticipe les négociations sur le pacte de responsabilité, pour résumer, en réalité, contre les cadeaux qui sont faits au patronat, si on veut bien croire ce qui est écrit dans ce texte.

    Notre mouvement à ce jour a exprimé au Conseil fédéral une opposition à l’orientation économique et environnementale et sociale, telle qu’elle a été exprimée par François Hollande, en considérant qu’il fallait plus que jamais renforcer le pouvoir des salariés et leurs représentants dans les entreprises, considérant qu’un véritable dialogue social équilibré et une réforme de la démocratie d’entreprise vers la cogestion renforceraient le rôle et la place des syndicats et leur participation active aux conseils d’administration des grandes entreprises.

    Ensuite, nous souhaitons, par rapport à ce pacte de responsabilité annoncé, que le gouvernement apporte des précisions sur les objectifs qu’il souhaite atteindre en matière de création d’emplois, de formation et d’amélioration des conditions de travail.

    La question à ce jour, vous l’avez bien compris, elle a tout de suite d’ailleurs fait jour dans la presse, est celle des contreparties et des conditionnalités concernant les entreprises, qui restent à définir face à un patronat qui, sous forme de publicité avec des pins, promet un million d’emplois contre la baisse des charges.

    Les reculs ont ensuite été, vous l’avez bien vu, immédiats, « des promesses oui, des engagements non ». Face à cela, nous pensons qu’il est préférable de proposer des orientations par rapport à ce pacte de responsabilité.

    La première est de favoriser des emplois durables et non délocalisables. Par exemple, éviter l’échec de la TVA qu’on a vu dans la restauration, remettre à plat les dispositifs reposant sur une baisse des cotisations, l’exonération des cotisations sociales, développe de notre point de vue des emplois à bas salaires et de mauvaise qualité, exemple le temps partiel subi.

    Nous sommes aussi promoteurs des emplois de demain. Il faut absolument développer, puisque nous savons très bien que sur le plan énergétique, nous allons dans le mur, donc développer des filières énergétiques du renouvelable, la réhabilitation des bâtiments, une agriculture soutenable, une filière d’excellence dans le démantèlement du nucléaire, l’économie sociale et solidaire, activités qui créent de l’emploi.

    Vous l’avez compris, nous craignons évidemment une politique d’austérité inédite, à raison de la baisse nécessaire des déficits publics. Nous redoutons une politique d’austérité inédite qui engendrerait plusieurs risques, d’abord d’accabler des personnes qui sont déjà en difficulté et qui bénéficient de la politique familiale et sociale, qui est un modèle français. Ensuite, de ne pas créer beaucoup d’emplois, et enfin de mettre en place des mesures coûteuses pour les finances publiques, sans beaucoup de résultat, on l’a déjà vu.

    Voilà pourquoi il nous semble nécessaire de mettre en place une fiscalité écologique à destination des entreprises, notamment face à la raréfaction des ressources énergétiques, à l’accélération du dérèglement climatique. Les entreprises doivent développer, et c’est là que sont les richesses, des modèles plus sobres et moins polluants.

    Cette transition économique passe par une fiscalité écologique, avec le principe pollueur-payeur, l’écotaxe, la contribution climat énergie, cette transition, vous le savez, est créatrice d’emplois.

    Nous sommes aussi pour qu’on mette au plein jour la nécessité de mettre en place une taxe sur les transactions financières, de mieux orienter l’épargne existante et de participer au développement des outils de la finance solidaire, favoriser un investissement local de l’épargne, donc donner à l’épargne un objectif social et environnemental. Nous sommes évidemment aussi pour. Et sur ce point, nous attendons que le travail se fasse, parce que c’est une source d’enrichissement pour la France : le renforcement de la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale, qui atteint 40 à 80 milliards d’euros, d’autres disent 120 milliards d’euros, selon les statistiques, donc en luttant contre les paradis fiscaux, en mettant une taxe sur le capital et la spéculation, en agissant en faveur d’une véritable séparation des activités bancaires, et en instaurant une taxe sur les transactions financières au niveau européen, qui est seule la source de la solidarité par rapport au fonctionnement du système bancaire.

    Enfin, nous sommes pour la suppression des niches fiscales qui sont néfastes pour l’environnement et nous sommes pour l’arrêt des grands projets inutiles, et pour certains d’entre eux totalement indécents, comme la liaison Lyon-Turin, l’EPR ou Notre Dame des Landes. Vous l’avez vu, Europe Ecologie – Les Verts s’oppose à une politique massive de réduction des dépenses publiques. Il faut sauvegarder notre modèle social, garder la possibilité d’investir dans les secteurs devant nous permettre de sortir de la crise. Le mode de financement de la protection sociale peut être rediscuté, mais impossible de dédouaner les entreprises de leur responsabilité sociale et de leur obligation de participation au financement de cette protection sociale.

    Tout ceci doit être débattu, partagé, et je pense que c’est une source de perspectives, d’énergie et d’avenir. Voilà pourquoi nous ne participerons pas au vote de la motion du Front de Gauche, Communiste et Unitaire. Notre déclaration politique, écologique et sociale se trouve trop en décalage par rapport au texte de ce mouvement. Je vous remercie de votre écoute. »

    Ce vœu a été adopté avec les voix du Front de Gauche et du FN.

  14. Le lycée horticole de Raismes : un futur 100% écolo !

    « Marielle Cuvelier et Janine Petit, conseillères régionales représentant le Conseil Régional au Conseil d’Administration du lycée horticole de Raismes, ont participé à la visite de ce lycée par Jean Louis Robillard, Vice Président EELV du Conseil régional en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité.

    Le lycée va être reconstruit à partir de l’été 2014 sur un superbe site de l’ancienne abbaye de Vicoigne à Raismes. Il sera une vitrine de l’écologie tant sur le plan des bâtiments que des contenus pédagogiques (métiers d’avenir autour de la gestion des milieux humides, du développement de l’agriculture bio…).
    Les deux conseillères régionales suivent particulièrement ce dossier. »

    Marielle CUVELIER
    Conseillère Régionale EELV

    https://www.facebook.com/marielle.cuvelier.12
    http://saintamanddurablement.wordpress.com/author/mariellecuvelier/

  15. Une nouvelle coopération scientifique et universitaire avec le Liban, le Maroc … et la Palestine !

     

    Sandrine Rousseau :
    « Sur ma proposition, le Conseil régional Nord-Pas de Calais a récemment décidé de soutenir le programme de coopération universitaire et scientifique E2D2 (Environnement, Energie, Développement Durable), qui réunit plusieurs universités de la région avec leurs partenaires du Maroc, du Liban et de Palestine.

    C’est la première fois qu’un projet labellisé ARCUS (programme du Ministère des affaires étrangères, en partenariat avec les Régions) voit le jour avec la Palestine.

    Porté par l’université de Lille 1, en association avec l’université du Littoral et de la Côte d’Opale et l’université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, ce programme va permettre de développer de nouvelles actions de coopération scientifique et d’enseignement autour de plusieurs thématiques : la planification et l’habitat dans la ville durable, la gestion durable des infrastructures, l’évolution du climat et de la pollution atmosphérique, la qualité de l’eau, et le développement énergétique durable.

    Sur chacun de ces thèmes, l’objectif est de renforcer et développer les coopérations, de mettre en réseau ces actions, de développer les formations académiques, ainsi que les échanges d’étudiants et d’enseignants.

    Le projet s’appuie sur les nombreux partenariats réunissant déjà les universités de la région avec leurs homologues du Liban et du Maroc (universités du Liban, de Balamand, de Rabah, Marrakech, Oujda, El Jadida  …).

    Les relations avec la Palestine, en particulier avec les universités de Naplouse et de Birzeit, sont beaucoup plus récentes. L’un des enjeux du projet est justement de renforcer les coopérations de formation et de recherche avec un pays en émergence.

    Ce programme d’une durée de trois ans est soutenu par la Région à hauteur de 155 000 € ; il reçoit par ailleurs le soutien du Ministère des Affaires Etrangères, et bénéficie de la forte implication des universités du Nord-Pas de Calais.

    N’hésitez pas à revenir vers nous pour plus d’infos. »

    sandrine.rousseau@nordpasdecalais.fr

    claire.vaillant@nordpasdecalais.fr

  16. Séance Plénière du Conseil régional – 14 février 2014 🗓 🗺

    La prochaine séance plénière sera commune avec le CESER .

    Elle aura pour thème les enjeux et les évolutions de la carte des formations professionnelles.

    Dans la matinée il sera question de la gestion de la formation professionnelle par rapport à l’économie et aux territoires.

    L’après-midi les groupes politiques s’exprimeront à propos de la carte des formations professionnelles. L’occasion pour le groupe EELV de rappeler que l’offre de formation doit bien sur répondre aux besoins en qualification pour lutter efficacement contre le chômage, mais aussi anticiper l’avenir et le développement des nouveaux métiers dans le cadre de la transition écologique. La formation tout au long de la vie présente également un enjeu de développement personnel.

    Vous pouvez assister à la Séance Plénière ou la suivre sur le site internet de la Région

  17. Mission d’enquête gaz de houille : le groupe EELV se retire et dénonce un contresens historique

    L’annonce a eu lieu ce mardi 28 janvier 2014 à Dunkerque à l’occasion des 15èmes Assises de l’Energie.

    Jean-François Caron, Président du groupe EELV au Conseil régional Nord-Pas de Calais et Président de la Commission Transition Ecologique et Sociale Régionale, ainsi qu’Emmanuel Cau, Vice-président aménagement du territoire et environnement  ont expliqué les raisons du retrait du groupe lors d’une conférence de presse.

    La mission d’enquête lancée par la conférence permanente du SRDE a débuté en novembre 2013. La présidence en est assurée par Bertrand Péricaud (Front de gauche)  et André Flajolet (Groupe d’Opposition Régionale). L’objectif  annoncé : mieux appréhender le potentiel de cette source d’énergie, et en connaître les techniques et les impacts environnementaux. Les élus du groupe EELV ont participé activement aux réunions et déplacement.

    La position des écologistes est claire : l’exploitation des gaz de houille dits « de mine », déjà exploités dans le Bassin Minier par Gazonor, n’est pas remise en question. Par contre, le groupe des élus EELV au Conseil régional se préoccupe des risques environnementaux que comporteraient l’exploration et l’exploitation de gaz dits « de couche ». Se pose également la question du réel bien-fondé économique et en termes d’emploi d’une telle exploitation.

    Après deux mois, l’exercice de la mission a montré ses limites. Les élus EELV estiment que toutes les informations utiles et nécessaires ainsi que les réponses à leurs questions n’ont pas été apportées et ne le seront pas d’ici la fin de la mission.

    Pour plus de précisions, lire ci-après le communiqué ainsi que le dossier de presse qui ont été transmis lors de la conférence de presse : Communiqué de presse et Dossier de presse

    Courriers d’Emmanuel Cau au Président de la Mission d’enquête (courrier du 27 novembre 2013 et courrier du 9 décembre 2013) et courrier de Jean-François Caron du 28 janvier 2013 au Président de Région expliquant la sortie de la mission d’enquête par le groupe EELV.

    Article du 31 janvier 2014 de la Gazette des Communes suite à cette conférence de presse.

    Position nationale d’EELV sur l’exploration et l’exploitation du gaz de couche : motion du Conseil fédéral du 14 décembre 2013

  18. Mission d’enquête gaz de houille : le groupe EELV se retire et dénonce un contresens historique

    A la suite de la visite en Lorraine organisée par la mission d’enquête, les élus écologistes du Conseil régional ont décidé de ne pas cautionner les travaux de cette mission et de s’en retirer :

    Gaz de Houille :

    « Nous quittons cette mission d’enquête qui est un contresens historique, nous ne cautionnons ni la méthode ni le contenu » 

     Diligentée en mai 2013 afin d’étudier les potentialités d’une exploitation de gaz de couche, la mission d’enquête ne nous semble pas satisfaisante. Confrontés à des problèmes de méthode et des contradictions sur le fond, les élus EELV du Conseil régional NPDC quittent cette mission et rejettent les conclusions qu’elle présentera.

    Pour Jean-François Caron, Président du groupe EELV au Conseil régional, cette mission d’enquête est un « contresens historique et politique » à l’heure où la France et l’Union européenne misent sur une réduction des gaz à effet de serre et où le Conseil régional s’engage dans la troisième révolution industrielle avec le Master Plan de Jeremy Rifkin. Pourtant, il a le sentiment que « les élus écologistes ont largement joué le jeu » mais, le parti pris de la mission d’enquête présidée par M. Bertrand Péricaud (PC), qui ne se cache pas de vouloir gagner « la bataille du gaz de houille pour notre région », nuit aux échanges nécessaires sur les risques liés à l’exploitation du gaz de couche. Conflit d’intérêt des sociétés contactées, indépendance relative des experts, absence de transparence des analyses scientifiques… Sont autant de freins à la qualité de l’enquête sur une potentielle exploitation du gaz de couche.

    La visite de terrain en Lorraine le 22 janvier dernier a ainsi renforcé nos craintes. Après un an d’exploration, les riverains comme les élus du Conseil régional de Lorraine n’ont pas plus de réponses à leurs questions. L’opacité qui règne autour des activités de la société EGL en Lorraine nous amène à rejeter l’exploration comme l’exploitation du gaz de couche dans notre région.

    Emmanuel Cau, Vice-Président en charge  de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat, après avoir adressé 2 courriers sollicitant une meilleure qualité des échanges, estime que « les impacts environnementaux à l’échelle locale comme globale ne sont pas traités ici, on est face à un déni de l’urgence d’un changement de paradigme ». Face à la pauvreté des échanges sur les risques environnementaux (liés au pompage d’eau et de gaz en haute profondeur, aux migrations de gaz, aux affaissements de terrain…) et à la faiblesse des preuves apportées sur la plus-value économique et la création d’emplois, le groupe EELV refuse de cautionner les conclusions de cette mission.

    « Dans un communiqué de presse du 21 septembre 2012 », rappelle Sandrine Rousseau, Vice-présidente Recherche et Enseignement supérieur, « le niveau national du PC a bien compris la contradiction de vouloir utiliser jusqu’à la dernière goutte de gaz ou de pétrole. Notre seule option politique est de se tourner massivement vers les énergies renouvelables comme le rappelait le Ministre Philippe Martin le 24 janvier dernier ». C’est pourquoi le groupe EELV a proposé une mission d’enquête sur le potentiel géothermique de notre région, présidée par Emmanuel Cau, afin d’évaluer la possibilité de substituer des centaines de milliers de tonnes d’équivalent pétrole pour la production d’électricité et le chauffage de logements et bureaux.

    Le groupe EELV du Conseil régional, face à l’incohérence d’étudier une nouvelle source d’énergie carbonée et à la méthodologie discutable mise en œuvre dans cette mission, mais aussi compte tenu des impacts environnementaux et sanitaires que l’exploitation du gaz de couche comporterait, propose d’étudier une option plus raisonnable, la géothermie, et quittent la mission d’enquête sur le gaz de houille.

    Contacts Presse :

    Emmanuel CAU Vice-président en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat – tél. 03 28 82 50 07 / 06 72 01 00 45

    Amélie BON – Assistante Communication du groupe EELV au Conseil régional – am.bon@orange.fr / tél. 03 28 82 55 89 / 06 77 67 05 27

    Le communiqué diffusé à la presse est ici

  19. Plan 100 000 logements : la Région s’associe aux banques pour les aides à la rénovation

     

    Dans le cadre du plan 100 000 logements initié par Emmanuel Cau,  La Région Nord – Pas de Calais vient de signer un partenariat avec trois banques pour encourager les propriétaires à réaliser des travaux d’économies d’énergies.

    Un article est paru ce jour dans la Voix du Nord

     

  20. Mission d’enquête gaz de houille : les prochaines échéances

    La mission d’enquête gaz de houille se poursuit. Vous trouverez ci-dessous la suite de son déroulé jusqu’à la réunion finale de restitution.

    22 janvier 2014 : Déplacement en Lorraine

    – Visite de(s) site(s) d’exploration

    – Rencontre avec les élus régionaux de Lorraine. Janine Petit et Michel Hecquet participent au déplacement.

    30 janvier 2014 : Séance d’auditions

    – Philippe Vasseur – président de la CCI de région Nord-Pas de Calais

    – Dominique Watrin (sénateur PCF)

    – Alain Liger (représentant du Ministère du redressement productif)

    (30 janvier 2014 : diffusion du rapport d’avancement de la mission d’enquête)

    6 février 2014 : Séance d’auditions

    – Christian Bataille (rapporteur PS à l’Assemblée nationale sur les gaz non conventionnels)

    – Daniel Bernard (Agence de l’Eau)

    – Thomas Porcher (économiste anti-gaz non conventionnels)

    – Alain Talbot (hydrogéologue)

    12 février 2014 : Réunion de restitution des travaux

    18 février 2014 : Conclusion de la mission d’enquête

    Les séances sont publiques et se déroulent au Conseil régional.

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