Séminaire des partenaires de coopération sur le défi climatique

Allemagne, Maroc, Madagascar, Brésil, Pologne, Sénégal, Mali… tous les partenaires de la région Nord-Pas de Calais étaient représentés au siège de région ce lundi 5 octobre pour parler coopération et climat. Deux politiques menées par des vice-présidents EELV, Emmanuel Cau et Majdouline Sbaï, qui mettent à l’honneur un travail de partenariat en cours depuis maintenant des années. Traditionnellement dédiées à l’aide au développement (éducation, santé, culture, développement économique), les politiques de coopération se sont enrichies au fil des mandats d’un volet environnement de plus en plus important. L’accueil par la France en décembre de la 21e conférence des parties (COP21) nous rappelle que les questions climatiques et internationales sont indissociables. La rencontre de ce lundi est d’ailleurs placée sous le haut patronage de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, président de la COP21. Le Nord-Pas de Calais apporte ici sa contribution à la grande cause nationale 2015, grâce aux efforts conjugués de nos vice-présidents.

Certaines actions de coopération adressent frontalement le problème du dérèglement climatique, comme le plan climat de l’État du Minas Gerais au Brésil, inspiré et soutenu par la région Nord-Pas de Calais. D’autres ont trait à l’adaptation des territoires (agriculture, littoral, gestion de l’eau), d’autres enfin à la préservation de l’environnement (biodiversité, transition énergétique vers des modèles plus sobres et moins émetteurs de gaz à effet de serre). Au-delà de la nécessaire solidarité entre des territoires très divers – certains qui ont beaucoup contribué à l’effet de serre actuel et d’autres qui subissent de plein fouet le dérèglement du climat – l’ambiance au siège de région est à la recherche commune de solutions pour relever le défi climatique, entre politiques, ONG et chercheurs.

Comment se saisir de la question climatique quand celle-ci apparaît si abstraite ? Comment co-construire les politiques adaptées avec la société civile ? Les politiques d’adaptation sont-elles suffisantes ? La protection du littoral et du trait de côte, de la côte d’Opale à Saint-Louis au Sénégal, a des accents similaires mais évoque également à un représentant du Mali la menace que constitue la mer de sable du Sahara. Si à Chefchaouen au Maroc le carnaval est l’occasion d’une sensibilisation à l’environnement, est-il possible de porter ces préoccupations au carnaval de Dunkerque ? Les bonnes pratiques se partagent et se discutent, à la recherche de ce qu’Emmanuel Cau appelle « de nouveaux modèles ».

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