VISION 2040.La prospective régionale,comment ça marche?

VISION 2040

La prospective régionale, comment ça marche ?

«Vision 2040 » c’est le nom d’un rapport présenté en juin dernier sur les travaux de prospective régionale.

La prospective c’est anticiper pour préparer l’avenir. Un exercice peu évident mais incontournable en nos temps de transition : il faut décider l’avenir que nous voulons.

Le rôle d’un Conseil régional étant de conduire des politiques publiques, il est normal que les élus s’interrogent sur le futur. La région Nord – Pas de Calais a choisi d’y travailler dans le cadre d’un projet collectif partagé.

Depuis 2008 a été créé le Collège régional de prospective. Il s’agit d’une plateforme de réflexion sur le futur de la région qui s’inscrit au coeur de la démarche prospective portée par le SRADDT.

Le collège de prospective répond à l’enjeu 6 du SRADDT « mobiliser la société régionale et renforcer la citoyenneté » et son objectif de « développer la prospective et l’évaluation ».

Son but ?

  • permettre d’éclairer l’action publique par l’apport d’expertises et d’expériences extérieures à l’institution ;
  • constituer un réseau d’acteurs pour diffuser les productions ayant lieu dans son sein ;
  • participer au rayonnement de la région vers l’extérieur en France et en Europe.

Son organisation ?

Le Collège régional de prospective organise ses travaux autour de 6 fabriques. Chaque fabrique correspond directement à un enjeu du SRADDT :

–         Investir la société de la connaissance et de la communication

–         S’ouvrir à l’Europe et au monde

–         Faire la différence en construisant et en valorisant nos spécificités

–         Surmonter les disparités

–         Reconquérir l’environnement et améliorer le cadre de vie

–         Mobiliser la société régionale et renforcer la citoyenneté

Myriam

Myriam Cau, Vice-présidente du Conseil régional en charge du développement durable, de la démocratie participative et de l’évaluation nous donne son point de vue sur le travail réalisé :

« C’est un exercice inédit à l’échelle de la mobilisation et à l’échelle d’une région. Les intelligences individuelles rassemblées ici interrogent le futur et notre capacité à inventer un nouveau monde. De ce point de vue nous sommes une région innovante. Dans le Nord – Pas de Calais nous nous appuyons sur une histoire et une expérience ainsi qu’une connaissance du terrain. Nous faisons de la perspective embarquée car nous essayons d’emmener un maximum de gens avec nous.

La prospective est nourrie par des capacités individuelles à se projeter dans le futur. A partir de cela nous devons pouvoir créer une capacité de projection collective, chercher un destin commun à construire ensemble. Pour cela il faut faire face à nos peurs et avoir confiance en soi, en un territoire, en une région qui a rassemblé, pour se projeter dans l’avenir. Pour moi c’est cela la résilience : c’est croire qu’on est capable de quelque chose et que chacun individuellement l’est, et que collectivement on va pouvoir faire des choses ensemble.

L’exercice de prospective doit se poursuivre dans la durée, avec ténacité et en continu. Il sera concluant si nous sortons du jargon technocratique, si nous sommes capables de faire de la prospective appliquée, avec les gens. Que la prospective soit appropriable par tous.

Imaginer l’avenir doit être à la portée de chacun dans cette région.

Afin de continuer ce travail de prospective, nous allons dans  un premier temps, nous attaquer à des chantiers qui sont déjà lancés ou juste lancés : les nouveaux espace-temps, la mer comme horizon partagé, l’autonomie alimentaire, la mobilité pour tous, les relations intergénérationnelles et l’égalité des territoires. »

 Voir le blog de Myriam Cau

Des éléments complémentaires seront mis en ligne à la rentrée sur le site de la Région NPDC

 

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