principes de gouvernance alimentaire
La question de la gouvernance alimentaire est un élément central de la politique écologiste.
vous trouverez ici une note de positionnement des élus EELV de la Région sur le sujet
Le développement de la gouvernance alimentaire pose la question de la production, de la consommation, et par ce biais de l’organisation de la société. Sont prises en compte toutes les dimensions de l’alimentation: agriculture, santé publique, environnement, lien social, économie et emploi.
Les enjeux sont multiples: inciter à améliorer le régime nutritionnel, modifier le comportement en informant sans culpabiliser, réorganiser les chaînes de production et de commercialisation, maintenir une recherche active.
La clé sera la capacité à fédérer les acteurs: agriculteurs, transformateurs, distribution, société civile, pouvoirs publics, pour penser et réaliser les évolutions nécessaires.
Entre autres, le réseau rural a travaillé cette notion de gouvernance alimentaire et s’est accordé sur cette définition : « La gouvernance alimentaire territoriale désigne un nouvel ensemble de coopérations entre les différents acteurs et les échelons d’intervention géographiques, dont l’arène commune est l’enjeu alimentaire ». Cette nouvelle gouvernance consiste à :
► Institutionnaliser la concertation
► Encourager une multiplication des politiques partenariales rapprochant sur le terrain acteurs publics et privés
► Ménager des combinaisons entre activités économiques et règles d’intérêt général
► Fonder solennellement les coopérations territoriales sur des contrats d’action publique
Ici à télécharger un rapport sur la gouvernance alimentaire des agglomérations françaises et la relocalisation des productions agricoles
La gouvernance alimentaire est un outil permettant l’écologisation des centres urbains, la gestion des zones périurbaines et rurales, le développement des circuits courts, le développement des productions agricoles locales, via une réflexion sur l’utilisation des terres et la mixité des activités sur un espace territorial.
Il est maintenant nécessaire de dépasser la question des circuits courts, de ne plus laisser à l’Etat seul les questions alimentaires, de s’organiser pour peser sur la réforme en cours de la PAC, pour aller jusqu’à la construction d’une véritable politique alimentaire intégrée dans nos agglomérations.
EELV a donc fait de la gouvernance alimentaire une notion phare du mandat au Conseil Régional, via la vice présidence de Jean Louis Robillard.